Philippe Keyaerts

Le jeu, ça remonte à loin. J’ai cinq frères et sœurs, ça nous faisait déjà presque un club. Et la grand-mère qui jouait au Black Jack pour des bonbons… J’ai longtemps joué aux échecs et collectionné les casse-têtes, avant de retrouver des partenaires à Full Métal, Colons et autres.

Côté études, un master en mathématiques, des compléments en informatique, peinture et dessin. Le tout bien utile pour les protos.

Je vis à Bruxelles, avec ma femme et mon fils. Quand je ne joue pas, je donne des cours de rattrapage en math à des jeunes de familles immigrées, ou je lis (souvent des polars), ou je fais la cuisine.

La création ludique part d’une envie de jouer à un jeu qui n’existe pas. Ca me tourne longtemps en tête avant de faire un premier proto, que je teste d’abord beaucoup tout seul. Mes testeurs sont avant tout des amis, j’essaie de leur proposer quelque chose qui fonctionne. Puis je peaufine, je peaufine, et je peaufine… C’est un processus lent, et pas toujours facile.

Mais au bout du chemin, il y a un nouveau jeu qui tourne, et voir des joueurs y prendre plaisir, c’est quelque chose !